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Epinay Triathlon
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28 avril 2008

Foulées Péléennes

Voilà c’est fait ! J’ai terminé cette EPREUVE sportive comme je les aime : un défi pour lequel le mental demande de faire abstraction de toute autre considération…

Fi_re_allure_du_n_1

J’avais soigné ma préparation…
Lundi – Footing sur le bord de mer
Mardi – Séance de côte entre Ste Luce et Rivière Pilote
Mercredi – Footing sur le bord de mer
Jeudi – Séance de côte entre Ste Luce et Rivière Pilote
Vendredi – Repos
… et bien m’en a pris, vous comprendrez pourquoi.

Le Samedi midi, ma famille et moi-même avons décidé de manger sur le parcours. Le restaurant LE BAMBOU à Fond Marie-Reine (vivement recommandé) me permettrait un régime, digne du grand sportif que je suis : Ti Punch (offert par la maison) , crabe farci avec ses crudités, écrevisses accompagnées de riz et de légumes-pays et café… de quoi tenir la distance.

Le repérage, fait en voiture, m’a laissé perplexe : le départ près de l’usine CHANFLOR en pleine campagne, les quelques big bosses qui suivent, le long faux plat de Fond Marie-Reine, puis la longue montée vers le Morne Rouge qu’il faudra effectuer… deux fois !
Si je vous dis que cette montée fait plus de 1 Km et que le dénivelé est similaire à la côte du vieux Quincy sur laquelle nous nous entrainons…vous comprendrez le malaise.

Le bus qui nous emmenait au départ depuis Morne Rouge était « noir de monde », et le visage-pâle que je suis n’en menait pas large : tous les clubs d’athlétisme de Martinique s’étaient donné rendez-vous là, sans compter quelques athlètes étrangers de haut rang.
Sur les 500 participants annoncés, nous ne serons finalement que 167. Mais quand on connait le potentiel des clubs d'athlétisme antillais...

Arrivé sur place, après quelques foulées, j’ai décidé d’écourter mon échauffement : avec plus de 30°c, et un taux d’humidité élevé, j’étais déjà trempé, et mes réserves d’eau me seraient nécessaires durant la course.

Le départ fut donné en retard, et surpris nombre d’entre-nous. Il faut dire qu’après vingt minutes à piétiner, je m’étais replié sur l’arrière pour marcher un peu.
1_Au_taquet__
Parti dernier, il me fallut donc remonter toute la file des retardataires. Après 3 Km environ, j’avais une position à peu près stable en milieu de peloton.
La montée vers le Morne Rouge au 4ème Km fit beaucoup de dégâts : quelques athlètes se mirent à caler, voire à marcher. Le public nombreux nous encourageait… et me chambrait : « Tu devrais te mettre un peu au soleil ! ».
Sourire aux lèvres, il n’était pas question de lâcher l’affaire.

Malheureusement, après 7 Km, mes chaussures ont commencé à m’échauffer les chevilles (sans chaussettes) , et le sel de ma transpiration a provoqué des brûlures. La descente du Morne Rouge s’avéra presque plus difficile que la montée.
Tu sais Yo, j’ai bien tiré sur mes bras pour monter (d’ailleurs j’ai mal aux épaules ce matin) mais je n’ai pas su me relâcher pour redescendre et j’ai perdu beaucoup de places.

La boucle qui nous ramenait sur la montée au Morne Rouge fut une interminable succession de ravines (montées et descentes) très raides et éprouvantes. La route bombée ne me permettait pas de courir « à plat », ce qui n’arrangeait pas l’état de mes chevilles.
Bien que je sois dans le rouge depuis longtemps, c’est avec grand plaisir que j’ai attaqué la dernière montée durant laquelle j’ai encore repris quelques places.
Enferm___A la lutte avec d’autres concurrents durant toute la traversée du Morne Rouge, je suis entré dans le stade pour effectuer un 300m à allure soutenue, durant lequel j’ai doublé un vétéran plus vétéran que moi : je perdrai quelques secondes en m’arrêtant avant la ligne pour lui laisser la 106ème place.

Le 1er est ougandais et termine les 12,4 Km en 38 minutes.

Je termine donc la course 107ème au scratch et 37ème vétéran en 1h03.

Je suis vraiment très fier de ce 12Km/h de moyenne étant donné les conditions dantesques de cette épreuve.

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